Publié dans Economie

Madagascar Airlines - Thierry de Bailleul reste dans l’expectative

Publié le mercredi, 30 juillet 2025

Aujourd’hui, jeudi 31 juillet 2025. La date n’est pas anodine pour Madagascar Airlines. Elle marque la fin officielle du mandat de Thierry de Bailleul, directeur général de la compagnie depuis deux ans et demi. Si la reconduction de son contrat reste possible, aucune annonce n’a encore été faite, plongeant la compagnie dans une forme d’attente pesante. Le Conseil d’administration, dans un souci de continuité, a tenté de rassurer en mettant en avant les avancées du Plan Phénix 2030 dont la digitalisation progressive, le renforcement de la flotte d’ATR, le développement du hub d’Ivato et une gouvernance stable. Mais derrière cette communication maîtrisée, le flou domine.

Car la question essentielle restant sans réponse est le maintien ou changement de direction. Hier, lors de la passation au ministère des Transports entre Valéry Ramonjavelo et Christian Ntsay, ce dernier, désormais ministre par intérim, a clairement annoncé que ce dossier faisait partie des urgences à traiter. « Il s’agit d’un des sujets urgentes qu’il faudra qu’on traite durant l’intérim », a-t-il confié aux représentants de la presse.

Logique d’urgence 

En poste depuis début 2022, Thierry de Bailleul a accompagné la transformation d’une compagnie encore éclatée entre vols domestiques et internationaux, vers un recentrage total sur les liaisons intérieures. Une mutation rendue nécessaire après les multiples turbulences qu’a connues le secteur aérien malagasy. Durant ce mandat, Madagascar Airlines a regagné un peu en crédibilité, notamment auprès de ses partenaires techniques et financiers. Mais les défis restent énormes avec des vols annulés à la dernière minute, des pannes techniques fréquentes. « On a fait un bout de chemin, mais on est loin du compte », reconnaît un pilote de la compagnie. C’est donc aujourd’hui que tout se joue. La Direction va-t-elle poursuivre sur sa lancée ou changer de cap ? Le Premier ministre, désormais aux commandes du ministère, n’a plus le luxe de temporiser. Une annonce est attendue dans les jours qui viennent. Et si elle tarde encore, elle risquerait de fragiliser les quelques acquis obtenus jusqu’ici. Pour Madagascar Airlines, l'heure n’est plus aux effets d’annonce, mais aux actes.

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Editorial

  • Opération délicate
    Le faux et l’usage de faux envahissent l’Administration, grand « A » s’il vous plaît, à savoir le domaine général qui englobe tous les secteurs d’activités de l’Etat ou de la République. Faux et usages de faux, du jargon populaire « fosika », faux diplômes ou certificats de fin d’étude gangrènent presque tous les Corps de métier de l’Administration entre autres les départements clés comme l’Enseignement supérieur, l’Education nationale, la Justice, la Régie financière, les Forces de défense et de la sécurité (FDS), etc. Les concours d’entrée dans l’administration publique sont infestés de faux dossiers. Des diplômes de Baccalauréat, de Licence, de Master I ou II se trouvent les plus menacés. Il y a eu même certains de faux diplômes de Doctorat !

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